Vers une hausse des montants des bourses ?
Bourses et soutiens dans nos secteurs : on se bat pour une hausse des budgets !
Jusqu’ici le financement public du secteur du Livre - bourses de création, aides à l’édition, à l’animation en librairie, etc. - ne figurait dans aucun texte de loi et dépendait donc du bon vouloir des politiques et du portefeuille de la Fédération Wallonie-Bruxelles?. Mais les choses changent !
Un décret relatif au subventionnement des secteurs professionnels des Langues, des Lettres et du Livre est en cours d’élaboration. Ce décret, une fois approuvé, permettra à notre secteur de s’assurer un financement minimum, indépendant des autres enveloppes budgétaires. C’est donc une excellente nouvelle, mais...
Le montant de l’enveloppe totale pour le secteur est absolument indigne, les budgets prévus par le décret, en particulier ceux qui concernent les aides à la création, sont largement insuffisants et témoignent d’une vision politique à court terme, comme nous l’avons déjà dénnoncé.
ABDIL est en concertation avec les autres fédérations professionnelles représentantes du secteur ainsi que l’Administration (de la FWB) pour remettre un Avis sur le décret et faire bouger les lignes !
ABDIL a demandé explicitement :
- Un doublement du montant de la plupart des bourses ;
- La suppression de la justification de la durée de travail consacrée au projet qui obtient la bourse ;
- Un montant minimal d’à-valoir versé par les maisons d’édition qui reçoivent une aide.
La question de l’Intelligence Artificielle n’étant pas en reste dans les discussions en cours, nous appuyons, une fois de plus, la nécessité d’intégrer dans les aides à l’édition une part dédiée à la rémunération du travail de création des auteurices.
Ces revendications ne sont pas neuves, depuis sa création en 2016, ABDIL appelle à un refinancement du secteur ! L’actualité politique nous donne enfin l’opportunité d’être (un peu) entendu au travers des commentaires que nous avons pu apporter au projet de décret.
Quoi qu’il arrive, nous continuerons à porter haut nos revendications.